Historique de l’église St Liboire
En 1929, le cardinal Georges Grente, archevêque du Mans, décide de fonder une paroisse, dans la quartier bâti à cheval sur les routes d’Alençon et de Sillé-le-Guillaume, et de la placer sous le patronage de Saint Liboire, évêque du Mans de 348 à 397.
Le chanoine Guilbert, curé fondateur de la paroisse, édifie par conséquent une église provisoire en planche et un presbytère. Il se démène pour obtenir les fonds nécessaires à la construction d’une église en dur. Ainsi le 19 avril 1942, la première pierre est-elle posée, à l’angle gauche de l’actuelle église, mais la guerre stoppe les travaux.
En 1951, la paroisse étant alors confiée au Pères de la Charité, on fait appel aux bonnes volontés et les compagnons de Saint Liboire tentent de construire leur église de leurs mains, en extrayant la pierre des carrières de Bernay par exemple. Le projet traîne et les herbes envahissent les fondations.
En 1960, l’abbé Jean Angenard reprend le travail énergiquement et se fait aider de l’archevêque de Paderborn, Mgr Lorenz Jeager. Ce dernier, après avoir visité les lieux et fondations, demande à ses diocésains et œuvres catholiques de Jeunesse, de collecter les fonds nécessaires à l’édification de l’église Saint-Liboire du Mans. En effet, depuis 836, les reliques de Saint Liboire ont été transférées à Paderborn où elles font l’objet d’une vénération spéciale de la part des catholiques allemands. Les collectes de Paderborn représentent 50% des frais de construction.
Pour le gros œuvre, il faudra 700m