Témoignage de sœur Annette - Saint-Georges du Plain

Pour faire suite au témoignage de sœur Véronique, paru dans la Lettre RMouest N°58, voici celui de sœur Annette.

Saint-Georges du Plain

C’est une belle petite église, située « loin », car faisant partie d’un village intégré à la cité mancelle en 1855. L’actuel quartier Saint-Georges fut donc autrefois un faubourg de la cité médiévale du Mans, situé au sud-ouest de la première paroisse mancelle : la paroisse du Pré.
Mais Saint-Georges du Plain est aussi et surtout une communauté chrétienne, l’une des cinq paroisses de l’ensemble paroissial RMouest.
Alors qu’en 2012, la communauté des sœurs de la rue de Sablé a fermé, les sœurs vieillissant ne pouvaient plus rester… Sœur Marie partait vers Ruillé, où elle est décédée le 28/09/2018, alors que sœur Marie-Jo rejoignait la Communauté de Rouillon.
En 2013, j’ai pris mes quartiers dans la maison avec une sœur du Sri Lanka en formation pour six mois, et j’ai passé mon premier Noël en « solitaire » rue de Sablé, dans une église bondée, faisant peu à peu connaissance avec la communauté active sur place.
En 2014, sœur Véronique me rejoignait et depuis, nous faisons partie intégrante et vivante de la communauté paroissiale. Elle-même vous en dira plus. Pour moi, à cause du service de la congrégation que je continuais d’accomplir, je ne pouvais pas m’investir beaucoup. Mais je suivais par la prière les sépultures auxquelles sœur Véronique participait… Communion de prière, mais participation lors des célébrations : lectures, chants, donner la communion à la messe, aller chercher le Père Charles pour la célébration… Menus services qui m’ont permis d’être partie prenante à la vie paroissiale, jusqu’à ce dernier Noël 2020, avec les restrictions sanitaires... Le violon et les instruments résonnants, aidant à la prière, nous accompagnaient pour la célébration de la Nativité : Dieu d’Amour se faisant homme, petit pour nous sauver.
Une autre mission m’attend : je pars dans l’Orne, à Séez, où je reverrai peut-être les uns ou les autres – si les conditions sanitaires le permettent - lors d’un séjour à LA SOURCE, ce sera alors des retrouvailles de grand cœur.

Au revoir et union de prières.

Sœur Annette BERTRAND