« Du cri du coeur à la voix des Justes », une exposition pour se souvenir

À l’occasion de la commémoration des arrestations et des déportations massives de Juifs durant l’été 1942, la Conférence des évêques de France, en partenariat avec le Comité français pour Yad Vashem, a souhaité, par une exposition, rendre hommage aux français reconnus « Justes parmi les Nations ». En effet, ces hommes et ces femmes furent des « lumières dans la nuit de la Shoah ».
Une exposition à la mémoire des Justes se tiendra du 1er au 22 mars à la Maison Saint-Julien au Mans (ouverture de 8h30 à 18h30).
Cette exposition, qui a vocation à circuler dans les diocèses, se veut aussi un outil à la fois simple et complet pour permettre aux enseignants et éducateurs d’aider les jeunes générations à connaître et comprendre les effroyables mécanismes génocidaires qui conduisirent à la mort six millions de Juifs et comment des hommes et des femmes, en laissant parler leur conscience, contribuèrent à sauver des Juifs. Or, comme dit le Talmud, « qui sauve une vie, sauve l’humanité entière ».
Quelques panneaux présentent des personnalités connues ainsi que des visages restés longtemps dans l’anonymat. Grâce à des QR codes, il est possible d’entendre des témoignages de rescapés et de Justes, ainsi que la lecture des lettres pastorales qui dénonçaient les exactions nazies et exhortaient à la solidarité.
L’exposition sera inaugurée le 1er mars en présence de M. Joseph Weismann, manceau et rescapé de la Shoah.